Les chiens robots ont appris à sauter sur la lune. Ils étaient « dressés » comme de vrais chiens.

Les robots à quatre pattes LEAP, entraînés à l'aide de l'intelligence artificielle, se déplaceront à la surface

Les lunes ainsi que les astronautes de la mission Apollo.Patrick Bambach a présenté aujourd'hui au Congrès scientifique europlanétaire (EPSC) 2022 à Grenade une mise à jour sur ces machines, dont le but est d'étudier l'un des paysages lunaires les plus complexes.

La cible de LEAP est le plateau d'Aristarque, une zone de la Lune,qui est particulièrement riche en caractéristiques géologiques mais très difficile d'accès. D’ailleurs, le nom du robot LEAP signifie Legged Exploration of the Aristarchus Plateau ou « recherche sur les jambes du plateau d’Aristarchus ».

Avec l'aide d'un robot, les scientifiques peuvent explorerl'histoire géologique et l'évolution de la Lune, en étudiant les éjectas autour des cratères, les nouveaux sites d'impact d'astéroïdes et les tubes de lave effondrés où les roches sont restées inchangées par « l'altération spatiale » ; et d'autres processus.

L'équipe LEAP travaille pour s'assurer que le robot estintégré au European Large Logistics Lander (EL3) de l'ESA, qui doit se poser à plusieurs reprises sur la Lune entre la fin des années 2020 et le début des années 2030. LEAP est basé sur le robot à pattes ANYmal, développé à l'ETH Zürich et sa filiale ANYbotics. Il était spécialement adapté à l'environnement lunaire.

Différentes versions du robot à pattes ANYmal, développé à l'ETH Zürich et sa filiale ANYbotics. Crédit : ETH Zurich/RSL Robotics Labs

« Les véhicules tout-terrain traditionnels ont permis dede grandes découvertes sur la Lune et sur Mars, mais elles ont leurs limites », a expliqué Bambach. « L’exploration de terrains avec un sol meuble, de gros rochers ou des pentes supérieures à 15 degrés est particulièrement difficile pour les rovers à roues. Par exemple, la mission du rover Spirit a été interrompue lorsqu'il s'est retrouvé coincé dans le sable. »

ANYmal peut se déplacer dans différents « styles », ce quilui permet de parcourir de longues distances en peu de temps, de gravir des pentes raides, d'utiliser des instruments scientifiques et même de récupérer dans le cas improbable d'une chute. Le robot peut également utiliser ses jambes pour creuser des canaux dans le sol, retourner des rochers ou des roches plus petites pour une inspection plus approfondie et prélever des échantillons.

Le rover LEAP est entraîné à l'aide d'une approche d'apprentissage par renforcement dans un environnement virtuel pour simuler le terrain lunaire, la gravité et les propriétés de la poussière.
Crédit : ETH Zürich/RSL Robotics Labs

Le robot a été initialement formé à l'aideapproche d'apprentissage par renforcement (comme de vrais chiens) dans un environnement virtuel pour simuler le terrain lunaire, la gravité et les propriétés de la poussière. Il était également utilisé sur le terrain pour des randonnées en plein air.

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